Une évolution de l’assurance vie

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Le rapport sur le marché de l’assurance-vie en 2018, publiée en mars 2019 par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), permet d’identifier les grandes évolutions de ce marché, dans un contexte financier exceptionnel.


Une évolution des méthodes d’épargne

Selon Gérard Bekerman, Président de l’association d’Epargnants Afer au sujet du fond euros : « Il n’est pas mort, il est malade. Il doit donc être soigné et non pas enterré ! La sécurité du fonds en euros a permis d’assurer une bonne rémunération de l’épargne depuis 40 ans. Il est désormais temps de compléter l’épargne par l’eurocroissance et des unités de compte (UC). Mais cela ne doit pas se faire par la contrainte, uniquement par la pédagogie. Il faut s’adapter aux besoins des épargnants »
Et ajoute » la poche de diversification devrait être améliorée afin de permettre de meilleures performances sur la durée, alors que la conjoncture de taux bas pénalise actuellement les fonds eurocroissance. »

En résumé : Lorsque l’on réalise un placement (selon le profil d’épargnant), il y a possibilité de placer l’argent sur 2 fonds :
– Le fond dit « euro » qui est un profil 100% sécuritaire
– Le fond multisupport (plus risqué mais avec un rendement beaucoup intéressant)

Jusqu’à présent, la majorité des personnes investissaient sur le fond euros car sans risque. Mais aujourd’hui ce fond n’est plus intéressant et atteint même des taux négatifs. De plus en plus d’assureurs annoncent d’ailleurs vouloir prendre des mesures pour limiter les versements sur ses fonds en euros.
Aujourd’hui les fonds euros ne rapportent plus et qu’il faut des maintenant épargner sur une épargne plus dynamique avec un suivi régulier d’un conseiller spécialisé.
La mutation de l’assurance-vie semble donc bien s’opérer. Si toutefois les épargnants acceptent de renoncer à la sécurité des fonds obligataires pour diriger leurs investissements vers des placements plus risqués. La réalité des taux d’intérêt négatifs oblige quoi qu’il en soit à une réaction d’ampleur.

Des taux négatifs

Par sa politique de rachat d’obligations, la Banque centrale européenne (BCE) a poussé le taux moyen des obligations à l’émission (TME) à un niveau jamais vu : -0,21 % en septembre 2019. S’il en reste là, la moyenne 2019 s’établira à 0,12 %.
Le taux technique (rendement minimum sur lequel s’engage un assureur), calé à 0,25 % depuis juin 2016, est à 0 % depuis août 2019. Ce niveau symbolique a déclenché la réaction des autorités de tutelle et des assureurs.

L’évolution des propositions d’accompagnement

Les compagnies souhaitent redynamiser l’assurance vie en proposant des nouvelles offres avec une partie d’investissement en fond euros et l’autre partie (beaucoup plus importante) sur un fond multisupport qui est beaucoup plus lucratif.
Exemple : Placer 20% de son épargne dans un fond sécuritaire, puis le reste sur un fond dit plus risqué, mais qui en ce moment, est beaucoup plus intéressant en terme de bénéfice.

Être accompagné pour le placement de son épargne

A l’heure où la diversification s’impose pour tenter de gagner de l’argent avec son assurance-vie, la gestion pilotée permet de déléguer à un professionnel la répartition de l’épargne entre les divers supports du contrat, à charge pour lui de la faire évoluer en fonction de ses anticipations. Grâce à l’existence de plusieurs niveaux de risque, elle s’adapte aux attentes de l’épargnant.
Votre conseiller Assureetmoi et là pour vous conseiller dans le choix de votre contrat : Prenez rendez-vous !

L’assurance vie permet de préparer le futur : de sécuriser son avenir ou celui de ses proches.

Contrairement aux idées reçues, l’assurance-vie permet de répondre à différents projets de vie ; que ce soit à moyen ou long terme. Elle permet de se constituer un capital, en plaçant de l’argent régulièrement ou ponctuellement, pour :
– Financer les études des enfants,
– Acheter un bien immobilier
– ou, à plus long terme, préparer sa retraite en percevant des revenus complémentaires.

Elle permet également d’investir dans des produits financiers respectueux des critères environnementaux, sociaux et éthiques.

Pour résumer, le plus gros atout d’une assurance vie réside dans sa capacité à pouvoir servir plusieurs objectifs que sont : la succession, la donation, l’assurance, la retraite et évidemment la rémunération.
Il convient toutefois de bien avoir à l’esprit que sur certains contrats d’assurance vie (assurance vie en unités de compte), le capital versé par l’adhérent est soumis aux fluctuations des marchés financiers, à la hausse comme à la baisse ; il existe donc un risque de perte en capital et, en conséquence, de non valorisation de l’épargne.

Les avantages de l’assurance-vie.

1.Sa diversité

La diversité d’une assurance vie se situe sur plusieurs niveaux : ses buts multiples, comme nous venons de le voir, mais aussi sur la façon d’investir. Avec une assurance vie, il est possible d’investir sur des obligations, des actions, l’or ou encore l’immobilier tout en conservant le même contrat et les mêmes fonds. C’est le principe de l’assurance vie en unités de comptes.
Pourquoi prendre une assurance vie en unités de compte ? Non seulement pour tenter de gagner plus mais surtout pour définir un profil de risque et d’investissement qui vous corresponde. Par exemple, une personne peut décider de répartir ses investissements de la façon suivante :
10% de son capital sur un fonds sécurisé
15% de son capital sur un fonds équilibré
75% de son capital sur un fonds plus risqué

2. Sa complémentarité avec les autres solutions d’épargne

Une assurance vie est un bon complément des livrets réglementés tel que le Livret A, le LDD ou des livrets fiscalisés. En effet, le livret permet de se constituer une épargne de précaution et de pouvoir faire face à différents imprévus grâce à la disponibilité immédiate de son argent en cas de besoin. Bien qu’avoir une épargne de précaution soit une bonne chose, il est également important d’avoir une autre épargne qui s’inscrive dans la durée afin de pouvoir réaliser de plus gros projets dans le futur.

3. Sa rémunération

Même imposable, une assurance vie est plus rémunératrice qu’un livret d’épargne non fiscalisé (Descendu à 0,75% cette année), à condition de choisir la meilleure assurance vie.

4. La disponibilité des fonds

De fausses idées reçues concernant la disponibilité de son argent sur une assurance vie circulent. L’argent investi dans ce type de support n’est en aucun cas bloqué pendant 8 ans. Ce qu’il faut comprendre et surtout retenir c’est qu’il est totalement possible de faire des retraits avant l’échéance. L’inconvénient de retirer son argent avant la date requise se situe au niveau des plus-values, puisqu’il sera imposé.
A noter : un rachat partiel de son épargne n’entraîne pas la fermeture du contrat. Il est toujours possible de l’alimenter sans avoir besoin d’en souscrire un nouveau.

Anticiper, aussi pour ses proches.

Vous êtes marié(e)
Grâce à la souscription d’un contrat d’assurance vie au bénéfice de votre conjoint, celui-ci touchera, à votre décès, le capital de l’assurance vie en plus de sa quote-part dans la succession, tout en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse.

Attention : Si vous êtes pacsé(e) ou en concubinage
Les partenaires liés par un PACS ne sont pas héritiers l’un de l’autre (il en est de même des concubins). Cela signifie que votre concubin ou partenaire de Pacs n’a aucun droit dans votre succession.
Hormis le testament, le moyen de transmettre une partie de votre patrimoine à votre partenaire de PACS ou concubin est de souscrire un contrat d’assurance vie à son profit. En le désignant bénéficiaire de votre assurance vie, vous pourrez lui transmettre un capital (dans certaines limites toutefois).

Si vous avez des petits-enfants
Vos petits-enfants n’ont pas vocation à hériter de vous tant que leur père ou mère (votre fils ou votre fille) est encore en vie.
Si vous rédigez un testament en leur faveur, ce que vous leur léguerez sera soumis aux droits de succession.
En revanche, si vous les désignez bénéficiaires de votre contrat d’assurance vie, cela peut vous permettre de leur laisser un capital en franchise d’impôt (en dessous d’un certain montant, aucun impôt ne sera prélevé).

Pourquoi prendre une assurance vie au plus tôt ?

Peu importe l’âge ou l’objectif (retraite, épargne ou transmission), il est important :
> De souscrire une assurance vie au plus vite, afin de pouvoir bénéficier de sa fiscalité avantageuse après 8 années d’épargne.
> D’anticiper l’épargne de son projet, pour laisser le temps à celle-ci de fructifier et d’amoindrir l’effort financier au quotidien.

L’assurance vie : une formule pour la retraite

Un placement au plus tôt permettra également à votre assurance vie d’être un support de placement privilégier si vous êtes à la recherche d’une source de revenus complémentaires, notamment en vue de votre retraite.
Deux solutions s’offrent à vous :

> Plutôt que de récupérer l’épargne de votre assurance vie sous forme de capital, vous pourrez opter pour le versement d’une rente viagère et vous garantir des revenus réguliers jusqu’à la fin de votre vie.
> La plupart des assureurs vous permettent également de mettre en place des rachats programmés (qui consistent à retirer une partie de votre épargne avec des montants et une périodicité fixée à l’avance) de manière à vous assurer le versement de revenus réguliers, comme avec une rente, mais jusqu’à extinction du capital.